Moins de trois ans après la sortie de son premier EP, le nom d’ELOI est déjà assorti du titre de « relève de la pop française ». Cette jeune artiste navigue entre l’hyperpop et le gabber, soit des textes mélancoliques en français sur de grandes envolées club. Si l’ensemble sonne de façon ludique, elle y couche ses états de conscience et son envie de s’armer pour tracer sa route hors des sentiers battus. Car cette autodidacte a troqué le piano de son enfance pour les synthétiseurs à l’adolescence, changée par le concert d’ASAP Rocky et de son crew à Paris en 2014. D’open mic sauvages en concerts en squat, son premier EP posait déjà les bases… que l’on retrouve dans son incroyable reprise du hit « Je t’aime de ouf » de Wejdene, mouliné façon rave emo l’année dernière.

De l’intimité du home studio à la communion sur scène, la musique de paulvitesse! est une histoire d’émotions. Imprégné de l’histoire du rap, c’est dans une période introspective de sa vie qu’il s’équipe d’un micro pour lui confier sa peine. La musique devient pour lui un moyen de revivre l’époque des Skyblog dont l’euphorie des fêtes était balancée par la mélancolie des peines de cœur.

Le style qu’il façonne est donc marqué par les diverses influences de sa jeunesse. Imprégné des hits des années 90 comme des musiques électroniques et de la culture gaming, sa musique s’inscrit dans une mouvance avant-gardiste aux sonorités digicore, hyperpop ou encore drum’n’bass.