Bannir le plastique et recycler

Au-delà du tri sélectif mis en place depuis plusieurs années au sein du lieu, un des premiers enjeux est de bannir au maximum les contenants en plastique. Ainsi, des gourdes en inox ont récemment pris la place des bouteilles d’eau jetables. Ces gourdes sont mises à disposition des artistes que nous accueillons ainsi qu’à celle de l’équipe (permanents et intermittents).

En loge, des bocaux en verre avec pinces de service ont été installés pour remplacer le snacking sous emballage individuel. Ces bocaux sont remplis au fur et à mesure de produits (biscuits salés, sucrés, noix, bonbons etc.) achetés en vrac dans des épiceries bio locales.

Si ces changements n’ont pas pu encore être testés en configuration concert à cause des restrictions dues à la crise du COVID, ils ont été proposés lors de l’accueil de résidences. Les retours des artistes sur ce nouveau système étaient très positifs.

Soutenir l’économie locale

La salle privilégie les circuits-courts et soutient l’économie locale, exemple dans les loges où des bières locales sont offertes aux artistes. Pour le catering nous faisons appel à des prestataires de la région, qui travaillent avec des produits locaux et essentiellement issus de l’agriculture biologique. Nous avons également fait le choix de privilégier une cuisine végétarienne voire végane, qui est de plus en plus demandée par les équipes artistiques et va dans le sens de notre transition.

Par ailleurs, une partie du patio de Bonjour Minuit a été couvert par des voiles de bateau confectionnées par l’entreprise Réactive Sails basée à Saint-Brieuc et des sweats, à base de plastique recyclé et brodés de notre logo, ont été réalisés par la société Vent d’Ouest Impression basée à Plérin.

Des chantiers à plus grande échelle

Nous souhaitons maintenant pouvoir installer rapidement des fontaines à eau reliées au circuit d’eau général, pour faciliter le remplissage des gourdes en inox et éviter les pertes liées aux bouteilles entamées. Le matériel d’éclairage scénique, constitué pour plus de la moitié de projecteurs dits « traditionnels », représente un pôle gourmand en énergie. Son renouvellement, dossier en cours, permettra à la structure de réduire de 44% sa consommation électrique.

D’autres améliorations et investissements resteront à faire pour compléter la transition énergétique du bâtiment, dont une partie date des années 1960, et avoir à terme, un impact le plus contrôlé possible.